Comprendre l’histoire du Tour de France pour parier efficacement sur le Tour
Créé au début du siècle dernier par Henri Desgrange, un journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme, le Tour de France est sans aucun doute la compétition la plus populaire de l’hexagone. Son histoire est intimement liée à l’histoire de France et « La Grande Boucle » accompagne chaque été les premiers juillettistes sur la route des vacances. Cette parenthèse estivale est aussi l’occasion pour les parieurs de changer de sport, les championnats nationaux (foot, rugby, basket,..) étant terminés.
De sa création en 1903 jusqu’à nos jours, voyons comment le Tour a imposé sa marque sur les terres de France et de Navarre.
Savez-vous que l’affaire Dreyfus est à l’origine de la création du Tour de France ?
Au début des années 1900, un seul quotidien sportif ‘Le Vélo’ relate les exploits de la petite reine et des autres sports pratiqués à l’époque. Lorsqu’éclate l’affaire Dreyfus, la rédaction du journal prends la défense du capitaine de l’armée française et s’attire les foudres des antidreyfusards. Ceux-ci s’organisent sous la houlette du comte de Dion qui chargent Henri Desgrange de créer un journal concurrent ayant pour mission de défendre le point de vue des antidreyfusards.
Ce nouveau journal, imprimé sur fond jaune, prendra le nom de ‘Auto-Vélo’ avant finalement de s’appeler tout simplement ‘L’Auto’. En Janvier 1903, suivant les conseils de l’un de ses collaborateurs, Henri Desgrange annonce dans son journal la création du ‘Tour de France’, ‘la plus grande épreuve cycliste jamais réalisée’.
Les ventes de ‘L’Auto’ s’envolent, causant la faillite de son concurrent ‘Le Vélo’. Ainsi est née la Grande Boucle, dont le leader, quelques années plus tard, sera revêtu du célèbre maillot jaune, la couleur du journal qui l’a révélé au grand public.
Les années d’avant-guerre : Le Tour , un symbole de force et de courage pour la Nation !
C’est Maurice Garin qui remporte le 1er tour de France en 1903, encouragé principalement par un public parisien nombreux et passionné, le tour partant et arrivant à Paris. Mais dès l’année suivante, des actes répréhensibles sont commis dans les étapes régionales par des supporters locaux un tant soit peu chauvins. Des irrégularités par rapport au règlement sont fréquentes, entrainant les premiers déclassements du tour.
Au cours des années, Desgrange modifie le déroulement de la compétition, remplaçant le classement général au temps par un classement aux points, réduisant la durée des étapes, évitant de passer en centre-ville,… On note également un allongement de l’épreuve, le tour ayant tendance à épouser de plus en plus les contours de l’hexagone : on passe ainsi de 2 500 km à l’origine à un record de 5 300 km en 1911.
A cet accroissement en longueur s’ajoute la difficulté liée à l’altitude qui va elle aussi grandissante : aux cols du Massif Central (seuls présents lors de la 1ère édition) s’ajoutent désormais ceux des Alpes puis des Pyrénées, créant une impression de démesure qui contribue à la popularité du Tour.
En cette période d’avant-guerre, les autorités étatiques, soucieuses de mobiliser l’opinion sur des valeurs d’effort et de sacrifice, encouragent les maires à faciliter le passage du tour dans leurs villes.
La 1ère guerre mondiale décime de nombreux cyclistes renommés
A peine le Tour de France 1914 terminé, la Première Guerre mondiale éclate. De nombreuses vedettes de l’époque sont mobilisées et l’Auto publie régulièrement les pertes humaines: c’est ainsi que François Faber, Octave Lapize ou encore Lucien Petit-Breton perdront la vie sur les champs de bataille.
Henri Desgrange est lui-même mobilisé et continue à informer ses lecteurs depuis le front. A peine l’armistice signée le 11 Novembre 2018, l’Auto publie le parcours du Tour 2019.
Le Tour dans l’entre 2 guerres (1919-1939)
Après 5 années d’interruption, la reprise du Tour est difficile sur un territoire meurtri par la guerre : seuls 11 coureurs (des survivants !) sont à l’arrivée de l’édition 1919, édition remportée par le belge Firmin Lambot. A noter que cette première édition post-guerre verra la mise en place du maillot jaune. Malgré la reconstruction progressive des routes, les éditions suivantes sont tout aussi difficiles, voire inhumaines. Seul rayon de soleil dans ces années difficiles, la victoire en 1923 d’Henri Pélissier, l’un des coureurs français les plus populaires de cette période. Desgrange est critiqué pour sa gestion de la course et pour sa propension à durcir toujours plus les conditions des compétiteurs. C’est en 1926 qu’est organisé le plus long parcours de l’histoire du tour : 5745 km. Pour remédier aux critiques de nombreux changements sont opérés, années après années : départ en décalé pour les étapes de plaine, mise en place de remplaçants après les étapes de montagne.
C’est en 1928 que la première caravane publicitaire du Tour est lancée sous l’impulsion du directeur de la publicité des chocolats Meunier. Cette innovation préfigure le développement de la société de consommation.
En 1930, les marques de cycle sont supprimées et des équipes nationales prennent le relais, concourant sur des vélos jaunes banalisés mis à disposition des coureurs par les organisateurs. Ce changement redynamise l’intérêt pour le Tour et voit 5 victoires consécutives des équipes françaises, de 1930 à 1934, alors qu’Henri Pélissier avait été jusqu’à présent le seul vainqueur tricolore depuis 1923.
La 2ème guerre mondiale réorganise le Tour pour des besoins de propagande nazi
Malgré la 2ème guerre mondiale qui a débutée, Desgrange souhaite organiser le Tour en 1940, mais doit finalement abandonner à cause du découpage des zones militaires. Malade, il décède en Aout 1940.
Le gouvernement de Vichy essaie de relancer le Tour dans un but de propagande imposé par le régime nazi. En 1942 un ‘Circuit de France’ en 7 étapes est organisé, mais ne sera pas reconduit l’année suivante. Il sera remplacé par un ‘Grand Prix du Tour de France’ en 9 étapes qui s’éteindra avec la défaite des allemands.
Le tour d’après-guerre innove en s’aventurant au centre de l’hexagone
C’est dans les années 50, sous l’impulsion de Félix Lévitan, que le classique ‘chemin de ronde’ est rompu pour venir explorer les régions centrales de l’hexagone : Massif Central, Mont Ventoux. En 1952, apparaissent les premières arrivées aux sommets : Alpe d’Huez, Puy de Dôme,… des changements qui relancent l’intérêt du public pour la grande boucle.
Cependant le tour doit faire face à la concurrence de nouveaux circuits réservés aux amateurs. En Europe de l’Est, il y a tout d’abord la ‘Course de la Paix’ qui voit le jour en 1948 et qui fédère un nombre de coureurs plus important. En 1961, c’est le ’Tour de l’Avenir’ des amateurs qui emprunte le même parcours que le Tour de France et qui se déroule quelques heures avant la course des pros. Cette concurrence finira par obliger la Grande Boucle à ouvrir son recrutement aux amateurs, mais il faudra attendre 1980 pour que le premier Tour de France ‘Open’ devienne une réalité.
A partir de 1954, le Tour s’aventure à l’extérieur de l’hexagone et devient télévisé
C’est la tentative d’organisation d’un Tour d’Europe par Jean Leullio (2 éditions seulement ont été programmées) qui pousse Jacques Goddet à inscrire quelques étapes du Tour de France hors de l’hexagone. C’est ainsi que le Tour de 1954 prend son départ à Amsterdam, inaugurant ainsi une pratique qui va s’inscrire dans la durée.
Avec l’expansion européenne des années 50, arrive également la généralisation de la télévision dans les ménages français. C’est en 1948 que le premier reportage du Tour est diffusé sur les ondes hertziennes, mais il faudra attendre 1959 pour voir sur le petit écran les images en direct des arrivées d’étapes.
Et c’est ce nouveau média ‘télévision’ qui encrera définitivement dans la mémoire collective ce sport si proche des français. En particulier, en 1964, le combat titanesque entre Anquetil et Poulidor s’affrontant sur les pentes du Puy de Dôme est encore bien vivant dans la mémoire de nombreux compatriotes. Ce n’est plus l’arrivée qui est transmise en direct mais la totalité des étapes de la course. Un aubaine pour les nombreuses agences de pub qui peuvent ainsi disposer de temps d’antenne pour vendre leurs produits pendant les spots publicitaires.
Si Jacques Anquetil deviendra le premier coureur détenteur de 5 maillots jaunes du Tour de France (en 1957 et de 1961 à 1964), son éternel second: Raymond Poulidor détient toujours à ce jour le record du nombre de podiums : 8, soit 3 en position de second (1964, 1965, 1974) et 5 en position de 3ème (1962, 1966, 1969, 1972 et 1976).
Malgré ce duo charismatique et les nouvelles ressources financières engrangées par la pub télé, le Tour subit de plein fouet l’engouement des ménages français pour l’automobile et leur désaffection pour la ‘petite reine’ qui symbolise désormais un moyen de locomotion du passé.
L’année 1974 marque un point bas pour le Tour qui ne comptabilise plus que 4 équipes professionnelles dans l’hexagone.
Au milieu des années 1970, la 1er crise pétrolière relance l’intérêt des français pour le vélo et pour le Tour de France
Le mouvement hippie issu de Mai 1968 et surtout le 1er choc pétrolier de 1974 relancent l’intérêt des français pour le vélo, qui redevient subitement ‘tendance’ après avoir été ‘ringard’.
En 1975, l’arrivée du tour est programmée pour la 1ère fois sur les Champs-Elysées et c’est Valéry Giscard d’Estaing qui remet le maillot jaune à Bernard Thévenet, signant ainsi la fin de l’hégémonie d’Eddy Merckx (5 fois vainqueur de 1969 à 1972 et en 1974).
Cette même année est créé le maillot blanc (récompensant le meilleur jeune) et le maillot à pois (récompensant le meilleur grimpeur). Ce regain de popularité est mis à profit par les publicitaires (parmi lesquels on trouve Guy Merlin, un promoteur immobilier très actif à l’époque) pour augmenter leur emprise sur le tour. Si cette commercialisation à outrance en irrite certains, elle est inéluctable et ne fera que croitre dans les années suivantes.
L’apogée de cette période post-68 est marqué par le quintuplé de Bernard Hinault (1978, 1979, 1981, 1982 et 1985).
A partir des années 80, le tour se mondialise et devient ‘open’
L’idée de la mondialisation du tour revient à Félix Lévitan qui accueille en 1983 une équipe de Colombie, les coureurs de l’Europe de l’Est n’ayant pu participer pour des raisons politiques. En 1986, ce sont les américains qui débarquent sur le Tour et qui font mal avec Greg LeMond, vainqueur en 1986, 1989 et 1990. Il faudra attendre la chute du mur de Berlin pour pouvoir accueillir sur la Grande Boucle les premiers coureurs de l’Europe de l’Est.
Avec une internationalisation réussie, le Tour devient la compétition phare du cyclisme et les plus grands coureurs mondiaux se préparent pour cette épreuve de prestige, quitte à délaisser les autres compétitions du calendrier, comme le Tour d’ Espagne ou le Tour d’ Italie.
On assiste alors à des dominations qui s’inscrivent dans la durée : après le triplé de Greg LeMond, on trouve le quintuplé de Miguel Indurain (1991 à 1995) et le sextuplé de Lance Armstrong (1999 à 2005), même si ce dernier sera finalement déclassé en 2012 pour cause de dopage avéré.
Année | Vainqueur | Nationalité |
1903 | Maurice Garin | France |
1904 | Henri Cornet | France |
1905 | Louis Trousselier | France |
1906 | René Pottier | France |
1907 | Lucien Petit-Breton | France |
1908 | Lucien Petit-Breton | France |
1909 | François Faber | Luxembourg |
1910 | Octave Lapize | France |
1911 | Gustave Garrigou | France |
1912 | Odile Defraye | Belgique |
1913 | Philippe Thys | Belgique |
1914 | Philippe Thys | Belgique |
1915 à 1918 | Pas de Tour durant la Première Guerre mondiale | |
1919 | Firmin Lambot | Belgique |
1920 | Philippe Thys | Belgique |
1921 | Léon Scieur | Belgique |
1922 | Firmin Lambot | Belgique |
1923 | Henri Pélissier | France |
1924 | Ottavio Bottecchia | Italie |
1925 | Ottavio Bottecchia | Italie |
1926 | Lucien Buysse | Belgique |
1927 | Nicolas Frantz | Luxembourg |
1928 | Nicolas Frantz | Luxembourg |
1929 | Maurice De Waele | Belgique |
1930 | André Leducq | France |
1931 | Antonin Magne | France |
1932 | André Leducq | France |
1933 | Georges Speicher | France |
1934 | Antonin Magne | France |
1935 | Romain Maes | Belgique |
1936 | Sylvère Maes | Belgique |
1937 | Roger Lapébie | France |
1938 | Gino Bartali | Italie |
1939 | Sylvère Maes | Belgique |
1940 à 1946 | Pas de Tour durant la Seconde Guerre mondiale | |
1947 | Jean Robic | France |
1948 | Gino Bartali | Italie |
1949 | Fausto Coppi | Italie |
1950 | Ferdi Kübler | Suisse |
1951 | Hugo Koblet | Suisse |
1952 | Fausto Coppi | Italie |
1953 | Louison Bobet | France |
1954 | Louison Bobet | France |
1955 | Louison Bobet | France |
1956 | Roger Walkowiak | France |
1957 | Jacques Anquetil (1) | France |
1958 | Charly Gaul | Luxembourg |
1959 | Federico Bahamontes | Espagne |
1960 | Gastone Nencini | Italie |
1961 | Jacques Anquetil (2) | France |
1962 | Jacques Anquetil (3) | France |
1963 | Jacques Anquetil (4) | France |
1964 | Jacques Anquetil (5) | France |
1965 | Felice Gimondi | Italie |
1966 | Lucien Aimar | France |
1967 | Roger Pingeon | France |
1968 | Jan Janssen | Pays-Bas |
1969 | Eddy Merckx (1) | Belgique |
1970 | Eddy Merckx (2) | Belgique |
1971 | Eddy Merckx (3) | Belgique |
1972 | Eddy Merckx (4) | Belgique |
1973 | Luis Ocaña | Espagne |
1974 | Eddy Merckx (5) | Belgique |
1975 | Bernard Thévenet | France |
1976 | Lucien Van Impe | Belgique |
1977 | Bernard Thévenet | France |
1978 | Bernard Hinault (1) | France |
1979 | Bernard Hinault (2) | France |
1980 | Joop Zoetemelk | Pays-Bas |
1981 | Bernard Hinault (3) | France |
1982 | Bernard Hinault (4) | France |
1983 | Laurent Fignon | France |
1984 | Laurent Fignon | France |
1985 | Bernard Hinault (5) | France |
1986 | Greg LeMond | États-Unis |
1987 | Stephen Roche | Irlande |
1988 | Pedro Delgado | Espagne |
1989 | Greg LeMond | États-Unis |
1990 | Greg LeMond | États-Unis |
1991 | Miguel Indurain (1) | Espagne |
1992 | Miguel Indurain (2) | Espagne |
1993 | Miguel Indurain (3) | Espagne |
1994 | Miguel Indurain (4) | Espagne |
1995 | Miguel Indurain (5) | Espagne |
1996 | Bjarne Riis | Danemark |
1997 | Jan Ullrich | Allemagne |
1998 | Marco Pantani | Italie |
1999 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2000 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2001 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2002 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2003 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2004 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2005 | Lance Armstrong (désattribué en 2012) | États-Unis |
2006 | Óscar PereiroNote 9 | Espagne |
2007 | Alberto Contador | Espagne |
2008 | Carlos Sastre130 | Espagne |
2009 | Alberto Contador | Espagne |
2010 | Andy SchleckNote 12 | Luxembourg |
2011 | Cadel Evans | Australie |
2012 | Bradley Wiggins | Royaume-Uni |
2013 | Christopher Froome | Royaume-Uni |
2014 | Vincenzo Nibali | Italie |
2015 | Christopher Froome | Royaume-Uni |
2016 | Christopher Froome | Royaume-Uni |
2017 | Christopher Froome | Royaume-Uni |
2018 | Geraint Thomas | Royaume-Uni |
2019 | ? |
Quel rapport entre l’histoire du Tour de France et les Paris sportifs ?
Il ne vous viendrez pas à l’idée de parier sur la Ligue 1 sans avoir pris connaissance des derniers résultats des 20 clubs en lice. De la même façon, parier efficacement sur le Tour de France ne peut se concevoir que si vous avez un minimum d’info sur l’historique des compétions de la Grande Boucle. Au minimum vous devriez connaître les vainqueurs des derniers Tours de France (Voir notre palmarès ci-dessus).
Parmi les bookmakers spécialistes du Tour, c’est chez Winamax que vous trouverez généralement les meilleures cotes. Vous pourrez parier sur le vainqueur des différentes étapes (21 étapes sont inscrites par exemple au Tour de France 2015) ou parier sur les différents classements à l’issue de la compétition. En effet, pas moins de 6 types de paris sont proposés par la salle au W sur les résultats du Tour: le vainqueur au classement général (le maillot jaune), les prétendants au podium, la vainqueur du classement par points (maillot vert), le meilleur grimpeur (classement de la montage ou maillot à poids rouges), le meilleur jeune (maillot blanc) ou encore l’équipe la mieux classée.
Bref des tas d’opportunité pour continuer à parier au beau milieu de l’été !
Les cotes c’est le nerf de la guerre !
Vous obtiendrez les meilleurs gains avec WINAMAX, le site de poker qui a su se diversifier dans les Paris sportifs. Et ne manquez surtout pas son bonus de bienvenue de 100€ sur le Sport, un bonus qui offre une véritable opportunité de se faire totalement rembourser en cas de pari perdu.